A saint julien de la Nef , face a la mairie , une haute falaise de tuf avec un cône inversé suspendu dans le vide est le debouché d'une belle cascade temporaire .
dès qu'il pleut un peu fort c'est superbe ...
quand c'est sec ou que c'est au goutte a goutte un peu moins ...
Une version hivernale spectaculaire ... mais c'est la aussi assez rare !
Des lieux peu connus, naturels ou créé de la main de l'homme, de l'hérault et des zones limitrophes qui présentent un caractère remarquable ou insolite
samedi 28 février 2015
vendredi 27 février 2015
les tufs de la ville
L'eau dans le département de l'herault dès lors que l'on est dans la zone des garrigues est largement calcaire .
Et Montpellier, ville alimentée en précieux liquide par le captage de la source du lez n'ye déroge donc pas.
Mais quelquefois ces dépots calcaires sont utilisé pour créer des sculptures naturelles par dépot de tuf sur les fontaines.
en voici quelques unes
une petite pour commencer dans la rue Fabre derrière le musée du même nom.
place saint Anne c'est un beau champignon de tuf
Sur l'esplanade du Peyrou , on retrouve deux rochers de tufs dans les bassins à l'arrière du château d'eau émergeants tels des ilots .
Si l'un est bien sec a tel point qu'un figuier y a pris ses aises.
L'autre ressemble a un geyser avec son jet d'eau pulvérisée.
Le square Planchon près de la gare contient la plus impressionnante de ces boules avec plus de 5-6 mètres de hauteur et de diamètre.
Elle est colonisée par les mousses et fougères capillaires qui trouvent là un environnement humide qui leur convient à merveille.
Et Montpellier, ville alimentée en précieux liquide par le captage de la source du lez n'ye déroge donc pas.
Mais quelquefois ces dépots calcaires sont utilisé pour créer des sculptures naturelles par dépot de tuf sur les fontaines.
en voici quelques unes
une petite pour commencer dans la rue Fabre derrière le musée du même nom.
place saint Anne c'est un beau champignon de tuf
Sur l'esplanade du Peyrou , on retrouve deux rochers de tufs dans les bassins à l'arrière du château d'eau émergeants tels des ilots .
Si l'un est bien sec a tel point qu'un figuier y a pris ses aises.
L'autre ressemble a un geyser avec son jet d'eau pulvérisée.
Le square Planchon près de la gare contient la plus impressionnante de ces boules avec plus de 5-6 mètres de hauteur et de diamètre.
Elle est colonisée par les mousses et fougères capillaires qui trouvent là un environnement humide qui leur convient à merveille.
jeudi 26 février 2015
Gard : les deux fours de Sumene
A la limite de l'herault et du gard dans la vallée du Rieutord,
ma copine miss B m'avait parlé de cet ancien site minier industriel .
Normalement c'est facile d'y accéder , le sentier PR qui part du vieux pont de pierre en travers du lit sec du Rieutord ( enfin qq centaine de metres en amont en rive gauche ) passe a proximité immédiate .
Mais comme j'aime pas la facilité dès la première bifurcation , je vais explorer le vieux sentier abandonné qui repart a contresens
et je tombe de suite sur un premier four oublié
j'insiste dans mon contresens et je tombe sur des coulées de déblais d'inerte . Je remonte les tas et vais chercher au sommet s'il reste des cavités d'exploitation ... la plupart ont été sommairement obstruées mais j'en trouve qq unes visitables .
plus ou moins profondes ...
propice aux repos des chiroptères . je les laisse donc tranquille
une autre entrée plus modeste
je pars ensuite a flanc de montagne par des traces d'animaux puis un sentier de chasseur bien joueur ( ca monte et ca descend sans arrêt !!!)
pour arriver sur les restes d'une vaste exploitation
au sommet de laquelle s'ouvre une belle cavité surplombante
avec une belle vasque d'eau , où vu la température du jour je n'ai pas fait trempette
et des concrétions d'oxyde métalliques colorés
encore des galeries avec des chauve souris que j'évite de déranger
je repars sur ma trace de chasseur , l'occasion de trouver encore des cavités
et un début de puits ( là faut pas tomber dedans ou on te retrouve dans 50 ans )
Je finis enfin par retrouver le sentier officiel balisé en jaune ,
juste au dessus d'une autre immense exploitation fortement ravinée par les derniers épisodes cévenols.
Juste après le sentier traverse une faille impressionnante ou la montagne se déchire ... le jour ou ca va glisser ca va etre qq chose !!!
Je suis en fait trop haut je redescend par les éboulis ... c'est chaud !!!
mais j'ai en visu ce que je venais chercher .
toute une installation minière avec les deux fours contigus
des bassins ruinées
et les fours ou l'on chauffait le minerai pour en extraire fer plomb et zinc
Au pied du premier four trône les imposants vestiges de fonte d'une machinerie
On peut faire tourner un peu ce lourd volant de métal jusqu’à ce qu'il bute contre les attaches du piston figé lui dans la rouille.
les cendres des fours se sont compactés au sol a la manière de cendres volcaniques
il ne faut pas oublier que tout est susceptible de s'effondrer un jour ici donc pas d'imprudences SVP !
le premier four a gardé certains de ses accessoires métalliques .
l'occasion d'une belle photo..
Dans les environs on retrouve qq vestiges eparpillés
les ruines d'un mas en face dans le vallon me tendent les bras ... je passe beaucoup de temps pour l'atteindre et finalement il n'y a pas grand chose à voir.
Il se fait tard mais bien évidemment pour rentrer j'évite soigneusement le sentier balisé pour tenter des options foireuses.
Je finis par atterrir dans une carrière de pierre surplombant la route où émergent encore quelques mètres de "voie ferrée" mais limite jeu d'enfant tant l'écartement des rails est réduit ...
ma copine miss B m'avait parlé de cet ancien site minier industriel .
Normalement c'est facile d'y accéder , le sentier PR qui part du vieux pont de pierre en travers du lit sec du Rieutord ( enfin qq centaine de metres en amont en rive gauche ) passe a proximité immédiate .
Mais comme j'aime pas la facilité dès la première bifurcation , je vais explorer le vieux sentier abandonné qui repart a contresens
et je tombe de suite sur un premier four oublié
j'insiste dans mon contresens et je tombe sur des coulées de déblais d'inerte . Je remonte les tas et vais chercher au sommet s'il reste des cavités d'exploitation ... la plupart ont été sommairement obstruées mais j'en trouve qq unes visitables .
plus ou moins profondes ...
propice aux repos des chiroptères . je les laisse donc tranquille
une autre entrée plus modeste
je pars ensuite a flanc de montagne par des traces d'animaux puis un sentier de chasseur bien joueur ( ca monte et ca descend sans arrêt !!!)
pour arriver sur les restes d'une vaste exploitation
au sommet de laquelle s'ouvre une belle cavité surplombante
avec une belle vasque d'eau , où vu la température du jour je n'ai pas fait trempette
et des concrétions d'oxyde métalliques colorés
encore des galeries avec des chauve souris que j'évite de déranger
je repars sur ma trace de chasseur , l'occasion de trouver encore des cavités
et un début de puits ( là faut pas tomber dedans ou on te retrouve dans 50 ans )
Je finis enfin par retrouver le sentier officiel balisé en jaune ,
juste au dessus d'une autre immense exploitation fortement ravinée par les derniers épisodes cévenols.
Juste après le sentier traverse une faille impressionnante ou la montagne se déchire ... le jour ou ca va glisser ca va etre qq chose !!!
Je suis en fait trop haut je redescend par les éboulis ... c'est chaud !!!
mais j'ai en visu ce que je venais chercher .
toute une installation minière avec les deux fours contigus
des bassins ruinées
et les fours ou l'on chauffait le minerai pour en extraire fer plomb et zinc
Au pied du premier four trône les imposants vestiges de fonte d'une machinerie
les cendres des fours se sont compactés au sol a la manière de cendres volcaniques
il ne faut pas oublier que tout est susceptible de s'effondrer un jour ici donc pas d'imprudences SVP !
le premier four a gardé certains de ses accessoires métalliques .
l'occasion d'une belle photo..
Dans les environs on retrouve qq vestiges eparpillés
les ruines d'un mas en face dans le vallon me tendent les bras ... je passe beaucoup de temps pour l'atteindre et finalement il n'y a pas grand chose à voir.
Il se fait tard mais bien évidemment pour rentrer j'évite soigneusement le sentier balisé pour tenter des options foireuses.
Je finis par atterrir dans une carrière de pierre surplombant la route où émergent encore quelques mètres de "voie ferrée" mais limite jeu d'enfant tant l'écartement des rails est réduit ...