Un long trajet depuis Vissec par le lit de la Vis...
Je laisse Édouard Alfred Martel vous en faire la description en une seule phrase dans son livre référence "Les causses majeurs"
"Dans ce qui sert parfois de lit au torrent, des blocs et dalles énormes, des
roches toutes creusées de cuvettes et baignoires naturelles, laquets d'eau morte saumâtrisée par la chaleur, immobile sous l'air pesant et sans souffle, incrustant chaque jour plus bas dans la pierre le glauque et gluant revêtement de mucus et d'infusoires, que développe l'évaporation diurne, tristes restes enfin de la dernière colère de la Vis, qui a laissé ces flaques sans aliment en proie à l'ardeur du soleil ! "
Au final bien des obstacles à contourner pour arriver enfin à cette fameuse baume d'un volume conséquent
Et qui doit son nom de sourcilleuse à une multitude de stalactites de concrétions qui loin de descendre vers le sol à la verticale partent un peu dans tous les sens et se recournbe à la manière de poils ou de cils géants.
Un terrain de jeu insolite qui a visiblement inspiré des grimpeurs de haut niveau qui ont tracé des voies d'escalade dans le toit de la baume qui se faufilent entre les concrétions.