De retour d'une exploration en garrigue qui n'avait pas tenu ses promesses un samedi de Janvier, je profite des qq heures de jour restantes pour déambuler dans le cœur ancien de Cournonterral, l'œil aux aguets d'un soupçon d'insolite.
Je commence derrière les murs des fortifications, le long du coulazou avec cette modeste fontaine, mais que la légende lié à Hannibal qui y aurait fait se désaltérer ses elephants
Tout près de l'eglise, j'ai croisé le pape qui se promenait quasi incognito dans son nouveau véhicule de fonction
je me suis ensuite perdu dans les petites rues
Parfois inquietantes
Un tour au parc autour du château Mallet pour écouter les petits oiseaux
Avant de revenir dans la grand'rue ou je découvre pendus des poupées de chiffons portant des panneaux exposant les griefs qu'on leur reproche
Je pense qu'il s'agit de pratiques liés au carnaval de Cournonterral qui est un élément essentiel de la culture de ce village. La fête des pailhasses est une fête traditionnelle qui a plus de 600 ans de tradition. Je pense que les poupées font partie des fameuses pepettes qui sont le fil directeur de ce carnaval dont vous trouverez les différentes étapes toutes plus originales les une que les autres sur ce lien
le carnaval de Cournonterral
Avec en point d'orgue, le mercredi des cendres la bataille des paihasses qui voit s'affronter, au cœur du village dont les habitants ont bâché les façades, les blancs et les pailhasses
Le jeu consistant pour les pailhasses de traîner les blancs dans un mélange de lié de vin et de lisier malodorant
un événement réservé aux seuls habitants et totalement anachronique à notre époque si reglementée et bien pensante.